HENRI POZZI, 1935 :

HENRI POZZI, 1935 (ancien diplomate et journaliste) :
Si la France avait su - il y a seize ans - avec quelles arrière-pensées et quelles intentions secrètes ces hommes d’état qui représentaient les nations en 1919 ont assuré la « paix par la loi et la justice ». Si elle avait su alors, si elle le savait maintenant avec quelles intentions et du fait de quels types d‘intérêts. ils ont mis en doute l’honneur de la mère partie. Et mis en danger notre sécurité dans le futur la France, et toute l’Europe avec elle, ne serait pas au point où elle se trouve aujourd’hui...

Friday, January 14, 2011

COMMUNIQUÉ

Accepteriéz-vous que la France soit mutilée par les grandes puissances?



Pourtant c’est ce qui est arrivé á la Hongrie le 4 Juin 1920.







Depuis la hongrie attend la reconnaissance morale de la communauté internationale, permettant l’apaisement du peuple hongrois. C’est dans l’espoir de cette reconnaissance morale,  que l’Assotiation National de Trianon á publier la communiqué suivante:



Le 4 juin 1920 est un jour de deuil : le peuple hongrois fut alors crucifié. Depuis 15 ans, l’association Trianon commémore cet événement chaque année. Mais que s’était-il passé le 4 juin 1920 ? Comme antécédent historique, il est a savoir que la Hongrie, qui faisait partie de la Monarchie Austro-Hongroise, fut entraînée, malgré elle, dans la Premiere Guerre mondiale. Apres sa défaite, les grandes puissances ont désigné comme responsables les Hongrois. Comme conséquence, a l’issue du Traité de paix de Versailles-Trianon, la Hongrie fut démembrée par les grandes puissances  et ses nouvelles frontieres furent déterminées d’une façon injuste. Un tiers de sa population se retrouva hors de ses frontieres. 68% de ses territoires lui furent pris, il ne put en conserver que 32% ! Le peuple hongrois n’a jamais pu se résigner a  cette décision injuste et sans précédent en son genre. Par ailleurs, le « traité de paix » de Versailles portait en lui des tensions internationales des le début, ce qui contribua dans une mesure considérable a l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale et, plus tard, aux conflits balkaniques. Cette tension dure encore aujourd’hui. L’affaire Trianon n’est toujours pas réglée.


La nation hongroise ne fut pas dissoute par les nouvelles frontieres. Ses fondements et son essence sont la langue et la culture communes ainsi que la tradition historique. Les Hongrois vivants au-delá de ces nouvelles frontiéres, considérent toujours qu’ils sont sur la terre natale de leurs ancétres, dans leur patrie ancestrale.


2010 est le 90e anniversaire du Traité de Trianon. De nombreuses commémorations ont eu lieu dans le pays démembré, tout comme au-dela des frontieres. Aujourd’hui, la Hongrie fait partie de l’Union Européenne ou les frontieres ne sont que symboliques, ainsi la solidarité nationale est assurée par les valeurs historiques.


L’histoire de Trianon ne concerne pas uniquement la Hongrie, il s’agit d’un événement historique qui touche toute l’Europe. L’Union Européenne ne peut pas fermer les yeux sur le « Syndrome de Trianon » car il faut rendre aux Hongrois la reconnaissance morale nécessaire menant vers la réconciliation. Il ne s’agit pas d’une révision des frontieres qui, actuellement, ne ferait qu’augmenter la tension internationale, mais de la reconnaissance et de l’acceptation de l’unité organique des Hongrois vivant des deux côtés des frontieres. Le Gouvernement Hongrois a fait dans ce sens un pas juridique tres important en votant, le 26 mai 2010, la loi sur la double nationalité, qui permet de reconnaître l’appartenance des Hongrois, meme vivant au-dela des frontieres, a une seule et meme nation. Cette loi permet en outre aux Hongrois expatriés de présenter des demandes de naturalisation. Il est également a savoir que la Hongrie actuelle a tout autour des frontieres avec elle-meme quant a la nationalité des populations.